Le Pape Thomas : un vent de renaissance pour l’église catholique grâce à un retour aux racines de la foi chrétienne ?

Pour ce premier billet je souhaiterais parler du nouveau Pape Thomas qui dès les premiers instants de son pontificat a su conquérir le cœur des fidèles par sa simplicité et sa volonté de recentrer la vie chrétienne autour des valeurs qui la nourrisse.

"Celui qui ne prie pas Dieu, prie Satan" : cette phrase extraite de sa première homélie ne s'adresse pas, bien sûr, à ceux qui n'ont pas la chance de croire en Jésus-Christ ressuscité car pour eux les mots Dieu et Satan n'ont aucune signification. En fait il ne faut la prendre que pour ce qu’elle est ; c’est-à-dire sans aucune interprétation pouvant laisser penser à une provocation de sa part. Il s’agit bien d’un message envoyé aux catholiques. Il leur rappelle qu’un chrétien, au titre de sa foi, n’a aucun droit qui lui est acquis mais des devoirs ; notamment celui de prier et de partager la parole du Christ.

Le Pape Thomas, j’en suis convaincu, a conscience que son église ; cette église que Pierre a laissé en héritage à ses successeurs puis à lui désormais, ne peut se satisfaire d'être une organisation qui se contente de dénombrer ses fidèles par milliards pour publier un bulletin de santé rassurant. Ce qui compte c’est la quantité bien sûr mais aussi la qualité. Quelle est la réelle influence d’une église si une large part de ses fidèles sont des marginaux au regard de ce qui donne du sens à son existence ?

L'église catholique doit se situer dans les dimensions du rassemblement et de l'ouverture mais elle doit aussi pouvoir continuer à s'appuyer sur les fondations qui ont permis de faire connaître la bonne nouvelle de la résurrection du Christ au plus grand nombre. C'est de l'évangélisation dont il s'agit bien sûr ; l’évangélisation dont le seul but est de réunir la diversité des peuples pour constituer une humanité à l'image de ce que Dieu, au moment où il fit la création d'Adam et Eve, envisageait qu'elle devienne.

Quoi qu’on en pense, je considère que l'évangélisation au fur et à mesure qu'elle a élargi le cercle des fidèles, au-delà de son berceau méditerranéen, puis européen, a aussi fragilisé l’église. Nous sommes dans la même logique paradoxale qui a abouti à la chute de tous les grands empires que l'humanité a pu compter : « plus je m’agrandis et plus je m’affaiblis ». Si l’on ne veut pas s’exposer au risque de décadence, l'élargissement de l'influence d'une civilisation, comme d'une religion, ne doit pas s'accomplir en laissant pour compte les premiers peuples sur lesquels son développement s'est appuyé. L'évangélisation, lorsqu'elle s'est développée pour devenir planétaire, a été entreprise en prenant comme postulat que les premiers peuples convertis sauraient toujours entretenir leur foi même si la présence concrète et spirituelle de l'église devait diminuer. Ce postulat, on peut l'affirmer aujourd'hui ne s'est pas vérifié ! Pour s’en convaincre il suffit d’observer la baisse de la fréquentation des églises et des vocations dans une grande partie de l’Europe.

« Je suis baptisé donc je suis chrétien ». Voilà ce que beaucoup de personnes qui se réclament du monde chrétien vous disent. Si l’on se réfère aux règles des églises ils n’ont pas tort. Mais les églises chrétiennes peuvent-elles se satisfaire de cette situation qui voit de plus en plus leurs identités se diluer au profit d’une identité « Christiano-Laïque » ? Comment espérer que le monde chrétien puisse durablement se satisfaire d’un développement qui le voit accepter que la parole du Christ devienne progressivement vide de sens puis absente de la vie des personnes qui se réclament de lui. La foi ne doit pas être remplacée par la croyance ou par la peur du jugement dernier car nous frôlons alors l’idolâtrie !

La foi mérite la plus grande attention de la part des églises car au cœur des sociétés consuméristes comme les nôtres, prises dans la tourmente économique, elle est la lueur d’espoir. Si les sociétés défaillent, il faut alors encore plus veiller au développement de l’âme des hommes et des femmes qui les constituent.

Donner du sens à nos vies, au moment où l’on a l’impression que tous nos points de repères sont de moins en moins visibles ; voilà tout l’enjeu du développement de la foi chrétienne. La foi en Dieu et en son fils Jésus Christ, son incarnation auprès de nous, doit rester un point visible par tous.

Prier c’est allumer la bougie qui éclairera votre âme et votre pensée au moment où tout s’assombrit. Participer à l’assemblée eucharistique c’est entendre la parole qui nourrira votre âme et ouvrira votre cœur et vos yeux au monde qui vous entoure.

Je pense que c’est ce message que le Pape Thomas a voulu transmettre à ceux qui organisent et veillent au développement de l’église de Pierre, à ceux qui aident les fidèles à entretenir leur foi et enfin à tous les fidèles.

PS : comme je l’ai dit en introduction il s’agit de mon premier billet …..